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Ce chapitre contient des scènes à caractères sensibles🔞

Je suis responsable de ce que j’écris non de ce que vous lisez

Âmes sensibles s’abstenir.

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William n’avait pas lâché la main de la jeune fille, restant un obstacle entre la porte et elle.

Il avait agi par pure impulsion et maintenant qu’il se trouvait face à elle, il semblait avoir perdu l’usage de la parole en même temps que celui de la raison.

Shae n’avait pas décroché un mot, son regard en disait bien assez quand sa pensée : elle lui en voulait terriblement et se retrouver de nouveau enfermée dans cette chambre avec lui ne l’enchantait guère.

Ils restèrent ainsi à se fixer dans un silence de plomb. Quand celui-ci commença à se transformer en agacement, Shae finit par faire tâter sa langue contre son palais avant de déclarer tout en dégageant sa main de celle de William :

« – William ? Tes appartements sont à 270 degrés des miens soit au total opposé, qu’est – ce que tu veux ?

– Donc on se tutoie maintenant, bien, dit William.

– Ne suis – je pas ta « sœur », déclara ironiquement Shae en croisant les bras.

– Mon manque de réaction, quant à notre nuit ensemble, semble te contrarier, dit William en faignant un calme dont il était dépourvu

– Pas le moins du monde, dit sèchement Shae en reculant un peu

– Tu n’as jamais été bonne menteuse…, déclara – t – il en posant ses yeux sur elle.

– Qu’est – ce qui se passe ? demanda – t – elle sur un ton agacé. Me voir avec un autre de tes frères, légèrement intime, t’a encore faire sortir de tes gons ? Me voir contre Louis, t’a rappelé mon existence ? Va – tu encore me plaquer contre le lit en me prenant comme si j’étais ta propriété avant de m’ignorer comme une moins que rien ? Bafouant ma vertu et mes principes ? »

D’un geste rapide, William la fit virevolter contre le mur avant de venir plaquer ses lèvres contre les siennes, faisant s’écarquiller les yeux de la jeune fille prise au dépourvu.

Sa première idée fut de vouloir le mordre jusqu’à ce que sa bouche soit débordante de son sang avant de le gifler pour son indécence ; sa seconde fut de lui donner un coup brutal aux bijoux de famille avant de le regarder se plier de douleur ; et enfin, sa dernière fut de saisir le poignard qu’elle avait subtilement dissimulé dans son bas et le coller contre sa gorge avant de le regarder supplier pour sa vie.

Mais le goût sucré de ses lèvres et sa langue cherchant à se frayer un chemin vers la sienne eurent raison d’elle, la faisant perdre totalement pied.

Ses mains vinrent tenir le peignoir de William pour le coller un peu plus contre elle avant de lui rendre son baiser. Leurs langues s’entremêlèrent l’une avec l’autre avant qu’elle n’eût un éclair de lucidité et le repoussa férocement, venant porter sa main à sa poitrine pour réprimer les battements de son cœur et reprendre son souffle, semblant avoir un début de fièvre.

Shae le fixa en passant sa langue sur sa lèvre inférieure avant de dire :

« Arrête de me torturer, de jouer avec moi comme un chat avec sa pelote de laine. Un jour tu m’aimes, le lendemain je ne suis qu’une fille parmi d’autres ! Je ne suis pas ta marionnette !

– Je n’arrives pas à réprimer mon désir pour toi, avoua William en ne détachant pas son regard du sien. »

La main de Shae brassa l’air mais fut arrêter in extremis par William qui la garda dans les airs avant de se rapprocher de nouveau et chuchoter désormais :

« Ose me dire que tu ne ressens pas ce que je ressens…

– Ressentir quoi, Liam ? Le mépris ? Le dégoût ? L’envie irrépressible de te dégoupiller au visage en espérant ne pas te rater ?

– Je te l’ai déjà dit, Shae, tu ne sais pas mentir. »

Comme pour appuyer ses dires, William descendit sa main valide sous les jupons de la jeune fille avant de la diriger lentement vers l’intimité de la jeune fille qui, malgré le tissu fin de sa culotte, était trempée de désir.

Le visage de Shae s’empourpra sous son geste et se mordit la lèvre afin de réprimer un gémissement tandis que William faisait de légers va et viens avec ses doigts avant de susurrer à son oreille :

« Pourquoi ton corps dit toujours le contraire de ce que dit ta bouche. Dis – moi d’arrêter, dis – le avec sincérité et je te laisserais tranquille sans jamais plus te toucher. »

La bouche de la jeune fille s’ouvrit mais aucun son n’en sortit tandis que William continuait ses caresses, se montrant étonnamment doux.

Un gémissement finit par quitter les lèvres de la jeune fille, celui – ci rapidement réprimé par un baiser fiévreux du jeune homme qui ne se lassait pas de la voir ainsi sous son toucher. Il continua ainsi quelques minutes encore avant que les dents de Shae ne viennent se planter dans sa lèvre inférieure tandis qu’elle semblait prise de légers spams de plaisir.

Au même moment, l’on toqua à la porte délicatement et la voix de Louis résonna dans le silence de la pièce :

« Shae, es – tu prête à descendre ? »

Shae maudit intérieurement William, déglutissant du mieux qu’elle put afin de retrouver un semblant de rationalité puis de dire de sa voix la plus claire :

« Je descends dans une minute.

– D’accord, dit simplement le benjamin avant que ses pas ne s’éloignent de la porte. »

Les deux jeunes se fixèrent quelques instants tandis que William porta à ses lèvres ses doigts encore humides de cyprine. Il les huma avant de les lécher sous le regard supplicateur de la jeune fille.

Avant qu’il n’ait pu dire quoi que ce soit, ce fut son tour d’être pris par surprise, se retrouvant à même le sol de la pièce avec la jeune fille au-dessus de lui. Elle le regardait encore haletante avant de remonter ses jupons tout en venant d’une main maladroite baisser légèrement le bas de pyjama de William et diriger sa virilité vers son intimité.

La jeune fille ne le quitta pas des yeux quand elle le fit pénétrer en elle, se mordant la lèvre tout en commençant des vas et viens lents. Ses lèvres vinrent se plaquer contre celles de William qui vint poser ses mains sur son fessier pour accentuer les coups de reins.

Les deux jeunes se laissèrent ainsi à l’acte défendu sur le plancher de la chambre de la jeune fille, en oubliant les convenances et les principes ou encore toute raison. Ils leur semblaient que leur corps se consumaient sous le feu ardent du désir et que leur raison se mourrait petit à petit.

Un dernier soupir et les deux explosèrent de plaisir.

William ne put se contenir de jouir en elle, s’en voulant presque intérieurement de l’avoir souillée ainsi tandis que Shae sentit sa semence chaude la remplir et la marquer à tout jamais d’une marque dont elle ne pourrait se débarrasser.

Shae resta quelques instants au – dessus de lui, reprenant son souffle, puis se redressa et se mit debout sans un mot. La jeune fille se dirigea vers sa salle de bains et se mit à se nettoyer rapidement tandis que William se releva avant de remettre son pantalon correctement et se diriger vers elle, s’arrêtant à bonne distance.

Il finit par dire :

« J’aurais aimé être là ce jour-là à ton réveil, mais l’affaire du baron Dublin a pris toute mon attention cependant tu as raison, j’aurais dû te demander ce que tu as ressenti … J’en suis navré.

– Non, tu ne l’es pas. Tu m’as utilisé comme appât, sans prendre en compte que je t’avais donné quelque chose de sacré pour une femme. Sais – tu comment l’on traite les femmes à la vertu douteuse ? Les hommes n’ont pas ce problème, eux, vous êtes des « héros » mais nous, on finit bafouée, humiliée et seule… »

William le regarda quelques instants avant de venir près d’elle, sa main venant se poser contre sa joue avant de dire d’une voix calme :

« Je ne te ferais jamais subir pareil destin. Je ne sais pas s’il y a autre chose entre nous qu’une simple attirance sexuelle mais je sais que tu fais désormais parti de cette famille… Alors fais toi à l’idée que tu ne seras jamais débarrassé de moi.

– Je suppose que tu dis vrai. »

Les deux jeunes se fixèrent une énième fois avant que le jeune homme ne vienne l’embrasser une dernière fois pour ensuite se diriger vers la sortie, fermant la porte délicatement derrière lui.

Shae poussa un soupir puis dit à son reflet dans la glace :

« Regarde – toi ma fille, accroc à un génie du crime… Il n’y a pas mieux pour finir jeune dans un cercueil. Reprends – toi, veux – tu, il faut que l’on tienne la promesse que l’on a faite à Louis. »

Elle se pointait du doigt comme une mère qui réprimande sa jeune fille puis elle libéra sa chevelure de ses liens avant de se diriger vers le rez-de-chaussée.

Louis se tenait assis près de la fenêtre, une tasse de thé chaude à la main en fixant le ciel par le vitrail. Quand il entendit tinter ses talons sur le parquet, le jeune homme lui adressa un doux sourire qui semblait la faire défaillir sous la pression de la culpabilité de lui cacher pareille relation surtout après toutes les promesses qu’elle lui avait faite.

Il avait vu clair en elle, elle détournerait probablement William du droit chemin s’ils continuaient à jouer à ce jeu hardent et malheureusement, cela ne lui déplaisait même pas. Elle devait s’en aller.

Shae s’approcha de Louis afin de saisir la tasse qu’il lui tendait avec un sourire avant qu’elle ne chuchote pour qu’il n’y ait qu’eux qui n’entende :

« Tu dois m’aider à m’en aller. »

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Voici le nouveau chapitre de To Be Mine !
Et j’avoue que moi non plus je ne l’avais pas vu venir celle – là (Oui, oui je suis pourtant l’auteure)
Et vous ? L’avez vous vu venir ?
Que pensez vous que Louis va faire en connaissance de cause ?
Et Shae va t elle vraiment partir ?
Vu mon degré de motivation et mon amour pour vous, je vais surement vous publier la suite très vite !
Hâte d’avoir vos avis sur cette histoire,

xoxo Elden Who