– An 1866 –
« – Grand – frère, où sors – tu de si bonne heure ? »
L’adolescent se tourna afin de faire face à son frère cadet.
Du haut de son mètre soixante, il arborait un style très dandy pour son âge.
Ses cheveux partaient en de parfaites petites boucles rebondies qu’il avait, sans nul doute, prit beaucoup de temps à faire coiffer afin d’avoir un tel résultat. Ses yeux marrons posés sur lui se montraient faussement inquiets de l’état de santé de son frère. Albert descendit ses yeux dans le but d’observer le dernier costume sur mesure de « Monsieur », dont le mouchoir portait les armoiries de la famille Moriarty.
Si on mettait de côté son physique quelconque de fils de noble, le jeune William Moriarty n’avait rien d’extraordinaire et ne suscitait aucun intérêt chez son frère. Et pourtant, comme le voulait la bienséance, il arrangea sa canne sous son bras avant de dire d’un ton monotone, essayant de cacher son indifférence :
« – En effet, je sors pour ma visite habituelle à l’orphelinat.
– Tu es vraiment bizarre, répondit William en affichant un air moqueur, même si c’est dans le but de faire acte de charité, j’ignore comment tu fais pour supporter cette école d’enfants défavorisés. Devoir constamment aller au contact de ces plébéiens crasseux, c’est indigne d’un noble. Cela ne m’étonnerait pas que ton rhume de la semaine dernière soit de leur fait. »
Albert se sentit soudainement saisi par un sentiment de colère, retenant son envie pressante de fracasser la tête de son frère avec sa canne.
Les convenances, mon petit, les convenances, entendit murmurer les voix dans sa tête pendant qu’il regardait encore William dont le visage se voulait déformé par un sourire satisfait. Albert partit sans lui répondre, préférant éviter un énième conflit qui priverait les enfants de sa présence.
Une fois assis dans sa calèche, le jeune noble se mordit violemment la lèvre inférieure afin de réprimer ce sentiment de rage qui envahissait son cœur. Il s’agissait de son frère et pourtant rien que d’imaginer que le sang qui coulait dans ses veines soit le même que cet énergumène démuni de cervelles, le remplissait de dégoût.
Je déteste ce monde, pensa – t – il en regardant la ville défiler par la fenêtre de son véhicule. Ce pays où la malédiction du statut social a marqué l’âme à la naissance… Je le hais profondément. Comment est-il possible que 10% du pouvoir soient aux mains de personnes se sentant si proches de Dieu alors que leurs actes se veulent similaire à ceux du Démon.
Ce n’était pas la première fois que Albert se laissait envahir par ce genre de pensées. Il avait la sensation que la noblesse se voulait pourrie jusqu’à la moelle et que sa position, aussi élevée soit – elle, ne lui permettait pas d’avoir la main mise sur ces injustices. Comment pouvait – il changer l’équilibre s’il était aussi faible. Perdu dans sa réflexion, le jeune Albert ne se rendit pas compte qu’il fut arrivé à l’orphelinat.
Le cocher vint lui ouvrir la portière avant de l’inviter à descendre.
Il le remercia puis se dirigea vers l’entrée d’où on pouvait déjà entendre les rires des enfants s’amusant entre eux, ce qui sembla avoir un effet relaxant sur l’adolescent qui sentit ses muscles se déraidir.
L’orphelinat de Saint – André était situé non loin de l’église du même nom et se voulait pointilleuse sur l’éducation des enfants défavorisés. Elle leur promettait l’accès à une vie plus décente que celle qui les attendrait s’ils continuaient à errer dans les rues londoniennes.
Il avait pris l’habitude d’y venir afin d’aider la directrice ainsi que son adjointe dans l’apprentissage des lettres aux enfants.
Intérieurement, il lui semblait qu’il s’agissait là de sa manière de faire pénitence afin d’effacer l’égocentrisme des membres de sa famille.
« – Oh monsieur Albert, il y a bien longtemps que nous ne vous avions pas vu. »
Albert salua chaleureusement les deux femmes qui venait de le rejoindre avant de prendre appui sur sa canne et répondre docilement :
« Je vous prie de m’excuser de ne pas être revenu plus tôt, j’étais souffrant.
– Ne vous en faites pas. Mais n’est – il pas inconscient pour vous d’être près des enfants durant votre convalescence ? demanda l’adjointe en inclinant légèrement la tête.
– Ne vous en faites pas, je me sens mieux ici. »
L’adjointe parut surprise par ces propos, comme si le jeune homme n’appréciait pas sa vie de privilèges que tant de personnes lui envieraient, mais ne dit rien. Elle le regardait simplement, essayant de le sonder avant qu’une voix fluette ne résonne dans le silence :
« – Tu peux me lire ce livre-là ?!
-Bien sûr…, commença Albert avant que la petite fille ne passe à côté de lui sans lui prêter la moindre attention. »
Il la suivit du regard afin de savoir où elle se rendait. Il fut surpris de la voir tendre le précieux ouvrage à un jeune garçon, âgé de trois ou quatre ans de moins que lui et qu’il n’avait jamais vu auparavant.
Albert ne put s’empêcher de demander en gardant son regard fixé sur l’inconnu :
« – Ce sont de nouveaux résidents ?
– Oui, la bibliothécaire du British Museum nous a demandé de nous occuper d’eux, répondit la directrice en souriant. A vrai dire nous ne nous en plaignons pas, ils sont très cultivés et n’hésite jamais à nous aider dans les tâches. L’aîné sait lire le latin et se passionne pour les mathématiques, la chimie et la physique. Il est vrai que le cadet est malade mais cela n’enlève rien à leur capacité hors du commun, épatant même les adultes. »
Il avait regardé les deux jeunes, intrigué.
Ainsi, ces inconnus avaient la capacité d’intriguer des personnes qui se positionnaient comme de grands penseurs. Cela attisait fortement sa curiosité, sans pourtant qu’il ne s’y attarde davantage, préférant aller s’occuper des autres enfants qui avait préféré jouer au ballon.
Le temps passa si vite qu’il ne vit pas le soleil se coucher.
« Je repasserais, finit – il par dire en voyant le cocher descendre de la calèche.
– Avec plaisir, répondit la directrice en lui tendant des pains tout chaud dans un petit panier en osier. »
Albert les prit avec plaisir puis partit vers sa demeure.
Malgré lui, il se mit à accorder une attention particulière aux actes et dires de l’orphelin, toujours partant pour apporter son aide aux personnes dans le besoin, venant plus souvent qu’à l’accoutumée.
Il se demandait comment cet être dépourvu de rang social pouvait être doté d’une âme aussi pure. Il avait connu bien des hommes, des femmes et des enfants mais tous eurent, à un moment donné, un comportement égoïste qui le fit se détourner tant cela l’horripilait.
Même les défavorisés semblaient ne s’intéresser à lui que pour ses titres et les avantages qu’ils engendraient.
Mais lui, âgé d’à peine une dizaine d’années pensaient et agissaient comme un vieil ermite pensant uniquement au bien-être de la population sans jamais rien attendre en retour. Enfin, c’est ce que pensait Albert.
« – Bonjour Monsieur Albert… »
Le jeune noble sursauta à l’épellation de son nom, son regard venant se plonger les yeux pourpres du jeune homme. Il se rendit compte qu’il ne lui avait jamais donné son prénom, en même temps ils n’avaient jamais échangé plus de deux mots.
Albert sourit à l’orphelin tout en jetant un léger coup d’œil aux hommes qui l’accompagnaient tandis qu’ils effaçaient les gribouillis auxquels ils accordaient tant d’importance avant son arrivée. Il ne fit pas de commentaire, les laissant prendre congés pendant que l’un d’eux grommela :
« – Bon, eh bien mieux vaut retourner travailler autrement nous n’aurons jamais terminé. 40 yards en une semaine, putain que ça va être complexe…
– Je te dérange euh…, demanda Albert en gardant son sourire de convenance et repose son regard sur son interlocuteur.
– Prior, je m’appelle Prior, répondit l’adolescent tout en regardant les hommes au loin. Et non, vous ne nous dérangiez pas, nous avions déjà abordé l’essentiel.
– Tu es le conseiller de tout ce bon monde, dit Albert légèrement pensif, bientôt ils finiront par t’accorder le titre de consultant.
– Je vis ainsi depuis toujours…Mon savoir me permet de manger ou d’avoir un peu d’argent. Je trouve cela plus pacifique que de voler autrui… Et puis si je peux aider quelqu’un en difficulté, je suis prêt à tout. »
Albert le regarda silencieusement, se rendant compte que son prénom était à l’image même de son caractère : prêt à servir quiconque en ayant besoin quitte à bouleverser les codes établis. Il sourit à nouveau avant de venir poser sa main sur son épaule, l’intimant à le suivre pour rejoindre les autres enfants afin de passer un bon moment.
Sur le chemin du retour, Albert fit une halte chez son couturier, devant aller chercher sa tenue pour un bal dont il se fichait éperdument mais les convenances exigeaient sa présence aux côtés d’une fille de noble qui faisait son entrée dans la société.
Une part de lui appréciait ses instants en ville, cela lui permettait d’être à jour au niveau des derniers ragots et de l’actualité du pays, bien qu’il y eût une gazette, il appréciait l’entendre de la voix du peuple.
Au détour d’une ruelle, une conversation piqua d’ailleurs sa curiosité :
« – Hé les gars, ils ont fracturé le coffre des Thompson, Scotland Yard est complètement à la ramasse.
– Il le méritait cet escroc, après tout il avait volé l’argent des pauvres, dit un autre en portant sa cigarette à ses lèvres avant de venir se pencher par-dessus son ami pour lire l’article
– Ils ont creusé un trou par les égouts…, lisait le premier à l’attention de ceux qui ne pouvait voir le journal
– Tout de même, s’exclama le second en arrangeant sa casquette, 40 yards ce n’est pas une mince affaire. »
Albert tiqua, bloquant au passage l’entrée de l’échoppe aux autres.
40 yards a – t – il dit ? Non, il s’est trompé ! pensa Albert avant de détourner ses pas, avançant d’un pas ferme vers le groupe d’hommes. Il se mit à toussoter pour attirer leur attention puis dit :
« – Auriez – vous l’amabilité de me prêter votre journal, s’il vous plait. »
Les hommes, surpris, lui tendirent le papier avant de chuchoter entre eux autour de l’histoire.
Albert lut l’article silencieusement et minutieusement mais ils ne s’étaient pas fourvoyés, il y avait bien écrit 40 yards et les voleurs n’avaient pas eu de difficultés à s’enfuir par la suite avec tout le butin. L’adolescent se rappela immédiatement les paroles des hommes en compagnie de Prior, avant de secouer la tête et pousser un soupir.
Il se faisait des idées, il était impossible que les deux événements soient corrélés, une belle coïncidence dans ce monde mal fait. Et pourtant, le jeune homme prit la direction de l’orphelinat afin de mettre cela au clair, ignorant les inquiétudes du cocher quant à son potentiel retard.
Il semblait être animé par le besoin de l’entendre lui confirmer qu’il n’avait rien à voir avec cela ou au contraire qu’il était impliqué jusqu’au cou. Pendant tout le trajet de la calèche vers l’orphelinat, Albert ferma les yeux afin de se remémorer les différents échanges qu’il avait pu avoir avec Prior, cherchant à sa manière une explication lucide à tout cela.
« – Oh, Monsieur Albert, vous avez oublié quelque chose ? »
Il esquissa un sourire faible avant de dire simplement :
« – Oui, un livre… Puis – je ?
– Bien évidemment, si vous le souhaitez, les enfants sont à la chapelle. »
Il fit signe qu’il n’avait point besoin d’escorte avant d’avancer d’un pas lent vers ledit lieu de culte. Une fois à la hauteur des portes, il s’arrêta et tendit l’oreille pendant que la voix fluette de la petite Isabelle résonnait dans le couloir :
« – Alors les nobles nous sont supérieurs ? »
Un silence de réflexion suivit sa question avant que la voix de Prior ne lui réponde :
« – Oui, ils portent de beaux vêtements tous les jours, mangent bien, et dorment dans des lits douillets.
– Mais pourquoi ? demanda un jeune garçon, intrigué.
– Leur ancêtres ont contribués à l’amélioration du pays, c’est pour cela qu’ils sont supérieurs…
– Mais ils agissent également de façon très méchante, dit un adolescent en baissant la tête. Nombreux sont ceux qui me regardent de travers ou m’insultent.
– Je me rappelle que ma mère devait travailler si dur chez un noble qu’elle en est morte, déclara tristement une des orphelines en prenant Isabelle contre son cœur.
– C’est vrai, dit Prior, certains d’entre eux sont mauvais. Mais nous avons une solution au fond…que fait – on aux mauvais nobles ? Vous souvenez vous de mon enseignement ?
– On se bat ! On les tue ! A bas les mauvais nobles ! dirent en chœur tous les enfants avec une conviction presque malsaine. »
Albert recula contre le mur, horrifié.
Devant le Tout – Puissant, Prior décida d’emprunter la voie du mal afin d’atteindre l’idéal d’un monde plus juste. Et lui, n’avait rien vu venir.
Albert prit une grande inspiration avant de saisir un livre au hasard dans la bibliothèque du couloir et rebrousser chemin vers la sortie, d’un pas rapide. Il ne cessait de se demander comment il avait pu passer à côté de cela ? L’adolescent sentit son cœur battre si fort qu’il eut crainte qu’il explose.
Il marcha ainsi jusqu’à sa chambre, le regard perdu dans le vide quand une de leur servante le percuta de plein fouet.
« – Par… Pardon Monsieur. »
Albert la regarda, dénué d’émotion.
Il n’avait rien contre elle mais être sorti de cette manière de ses pensées le contraria légèrement. Cependant, le visage déformé par la douleur de la servante le fit s’adoucir immédiatement, comprenant qu’il y avait une raison à sa distraction aussi le jeune homme la regarda dans sa globalité. Il ne lui fallut pas longtemps pour voir sa petite main ensanglantée, retirant un regard de stupeur à notre héritier.
Avant qu’il n’ait eu le temps d’ouvrir la bouche, la jeune fille courait déjà vers les escaliers, s’excusant encore de son incompétence.
« – Tu rentres tôt, grand – frère. »
Il se figea.
L’écho de cette voix provoquait vraiment chez lui une montée de rage incontrôlable, encore plus quand il savait pertinemment que son propriétaire n’était clairement pas étranger à la blessure de la jeune fille.
« – Qu’est – ce que tu as, encore, fait ? demanda Albert en se tournant vers son frère
– Il n’est plus facile d’avoir du bon personnel capable de faire du thé, dit William en agitant victorieux une fourchette couverte de sang, alors je l’ai puni. Je dirais à père de la renvoyer dès l’aube. »
Albert serra les dents.
Les convenances mon petit, les convenances, …A bas les mauvais nobles ! pensait en boucle Albert pendant qu’il essayait de toute ses forces de ne pas sauter à la gorge de son cadet et lui arracher ce sourire de satisfaction.
Il passa simplement à ses côtés afin de rejoindre sa chambre tout lui annonçant :
« – En parlant de père, il m’a chargé de choisir deux orphelins afin d’agrandir notre famille. J’espère que tu te montreras digne de ton rang, William. »
Son frère blêmit en regardant son frère partir son frère.
Des orphelins, des pouilleux défavorisés qui viendrait jouir de leur biens au sein de leur demeure familiale sans en avoir le moindre droit. Le jeune homme serra le poing avant de rentrer dans sa chambre et claquer la porte, si c’était vrai, il leur ferait vivre un véritable enfer.
Albert avait ainsi passé toute la soirée allongé sur son lit, fixant le plafond afin de remettre ses idées en place.
Et puis, cela le frappa comme une illumination, une évidence qui se trouvait devant lui depuis le départ et qu’il avait fait mine de ne pas voir. La voix de Prior résonna en lui comme une douce mélodie :
« – … Et puis si cela peut aider quelqu’un en difficulté, je suis prêt à tout. »
Il se redressa brusquement, son regard dans le vide en comprenant que cette personne en difficulté qui avait désespérément besoin des conseils du jeune homme, c’était lui.
Aux premières heures, Albert se rendit à l’orphelinat.
Il était temps d’avoir cette fameuse discussion avec le petit consultant en herbe afin de régler son problème de souillure. Il avait murement réfléchi aux conséquences que sa décision engendrerait et au fond de lui, il pourrait vivre avec cela tant que le résultat amenait au changement de ce monde qu’il haïssait.
« – Monsieur Albert, vous si tôt ?
– Je voudrais m’entretenir avec Prior, s’il vous plait, pouvez – vous lui dire de me rejoindre à la chapelle ? »
L’adjointe hésita mais ne demanda pas les raisons de cet air dur, pensant qu’il s’agissait d’histoires d’enfants.
Albert se rendit à la chapelle, fixant Jésus en croix avant de joindre ses mains, demandant un semblant de pardon au Créateur. Quelque part au fond de lui, Albert se dit que Dieu comprendrait sa décision, après tout le monde avait besoin d’être purgé et s’il était celui qui devait en être chargé, ainsi soit – il.
« – Vous avez cherché à me voir, Monsieur Albert ? demanda l’adolescent qui venait de pénétrer la chapelle en prenant soin de fermer derrière lui.
– A bas les mauvais nobles, dit simplement Albert en baissant le regard
– Ah vous avez entendu ça, répondit Prior en souriant docilement.
– Ce fut une superbe leçon, cependant… te mettre les nobles à dos est une provocation envers le pays tout entier. Es – tu prêt à le combattre ?
– J’en ai l’intention, dit Prior en gardant son sourire qui passa de la douceur au cynisme. Chaque vie devrait valoir la même chose et tout le monde a le droit au bonheur. Mais ce n’est point le cas ici, le système est maudit et souille le cœur des gens. Ils deviennent alors des démons mais le processus peut être inversé, vous savez. Il est possible de procéder à la purification de leurs âmes et une fois cela fait, le pays sera magnifique. »
Prior faisait face à Jésus en prenant son souffle. Il avait parlé d’une traite et semblait prendre conscience de ce qu’il venait de dire sans pour autant que cela ne le dérange. Non, il pensait chacun de ses mots, il se tourna lentement vers Albert dont le visage neutre affichait désormais de la surprise et de la confusion.
« -Allez- vous me dénoncer à Scotland Yard ? Après tout, vous êtes un noble, n’avez – vous pas envie de voir ça ? »
Le noble le regardait toujours, une larme coulant le long de sa joue tant ce moment lui parut libérateur. On aurait dit qu’il avait vécu jusqu’à ce jour pour entendre ces mots et se sentir soutenu par quelqu’un qui dirait tout haut ce qu’il avait toujours pensé.
Il sourit à son tour avant de dire :
« – Venez chez moi. »
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NDA :
Salut les Wattys,
Voici le chapitre 8 de To Be Mine qui s’est énormément fait attendre car je l’admets, je souhaitais réellement que ceux qui n’avait pas vu le manga puissent avoir le privilège de connaitre l’incroyable histoire des frères Moriarty et puissent en comprendre l’essence.
Alors qu’avez-vous pensé de Albert, jeune ?
Et Prior ? Vous trouvez que c’est un joli nom ? ( Dans mon cœur, il reste toujours Will’ mais il fallait bien un nom digne de sa grandeur ! )
Laissez vos avis, suppositions, envies pour la suite et d’après vous comment Shae va réagir à de telles révélations ?
On se dit à la semaine prochaine, Cœur sur vous ❤️
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