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Ce chapitre contient des scènes à caractères sensibles🔞
Je suis responsable de ce que j’écris non de ce que vous lisez
Âmes sensibles s’abstenir.
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« Quelle honte, tu imagines ô combien tes actes auraient pu nous être préjudiciables ce soir si le baron n’était pas un homme un tantinet crédule ?! »
Portant sa tasse de thé fraîchement servi par son frère, William observait silencieusement Shae se faire réprimander par Louis depuis maintenant une bonne dizaine de minutes.
La jeune fille, réprimant un bâillement, l’écoutait déblatérer une liste de reproches aussi longue que son bras avant qu’il ne finisse par se frotter l’arête du nez en retirant ses lunettes et ajouta :
« N’as-tu donc rien à dire pour ta défense ?!
– Tout s’est bien passé, non ? avait-elle finit par lâcher en plongeant ses yeux dans ceux de Louis qui ne semblait décolérer.
– Ton impertinence te perdra, s’exclama le jeune homme, tu aurais pu nous mettre dans de sales draps ! Et si le baron n’avait pas marché avec ton spectacle de fille candide, hein ?
– Mais ce n’est pas le cas, répondit-elle sur un ton nonchalant. Écoute Louis… J’ai les jambes endolories, les pieds sales et mon unique désir actuellement est de finir cette soirée, qui soit dit en passant, me semble interminable. J’ai envie d’un bain avant de finir dans mon lit. Ai-je donc ta permission de disposer ? »
Ne la quittant pas des yeux, le benjamin Moriarty la regarda de haut en bas avant de détourner les yeux et poussa un soupir en faisant un signe de la main pour lui donner son accord.
Shae se courba dans une révérence faussement sincère avant de dire :
« Eh bien, bonne nuit, mes chers frères. »
Le frisson qui parcourut le dos de Louis à cette interpellation ne lui échappa pas et elle courut presque jusqu’à ses appartements pour ne pas essuyer de nouvelles réprimandes. Albert, adossé à la fenêtre, avait également assisté à la scène en restant bras croisés tout du long.
Il avait fini par venir près de Louis et posa sa main sur son épaule en disant docilement :
« Ne sois pas trop dur avec elle, elle n’est qu’un pion qui ne sait pas encore sur quel pied danser avec nous.
– Vous avez amené cette… chose chez nous sans mon consentement le plus total, déclara Louis en se laissant tomber dans le canapé, et maintenant c’est à moi qu’incombe, semble-t-il, la tâche ingrate de lui apprendre l’étiquette.
– Je pense qu’elle a totalement improvisé pour détourner l’attention du baron, répondit Albert, nous devrions peut-être…
– Peu importe ses raisons ! Cesses de lui chercher des excuses, mon frère ! sembla s’emporter Louis. On ne retire pas ses chaussures et ne dévoile pas ses chevilles à un inconnu… Et puis, c’est quoi cette manie de sourire comme une godiche ?
– Comme elle le dit si bien, les choses se sont passées comme nous le souhaitions, finit par dire William en posant sa tasse, et qu’on le veuille ou non… C’est grâce à elle, alors ravale ta rancœur envers elle et allons nous reposer. Elle a également raison quant au fait que la soirée touche à sa fin, je suis exténué. »
Louis se mordit la lèvre inférieure, mais au regard que lui jeta William, et malgré tout ce qu’il avait encore à dire, il finit simplement par soupirer et acquiescer en déclarant :
« Je m’excuserais demain à son réveil. »
William esquissa un sourire avant de se lever et se diriger vers la sortie.
À son passage près de Louis, il vint tapoter délicatement son épaule en guise de réconfort ce qui eut pour effet de calmer entièrement le frère tourmenté. La main de Louis vint se poser à son tour sur la sienne avant qu’ils ne se regardent dans les yeux et que William ne sourît chaleureusement.
Les mots n’étaient pas utiles, ils se comprenaient, c’était l’essentiel.
William monta les escaliers un à un, retraçant un à un les événements de la journée, puis le jeune homme se tint à la rambarde, prit soudainement d’un léger vertige, et poussa un râle mélangeant épuisement et agacement.
La journée n’avait pas été de tout repos pour notre petit prince.
Il savait que la Grande-Bretagne souffrait d’une hémorragie interne qui datait de bien avant son existence.
Ceux que l’on disait « bien nés » avaient pu jouir de tous les biens du pays, qu’ils soient matériels ou purement culturels, par un soi-disant droit du sang. Ils se sentaient proches de Dieu et ne s’empêchaient de le rappeler dès qu’on leur imposait la présence de ceux qu’ils appelaient affectueusement la canaille, la roture… Ils se montraient hautains, se sentant pris d’une montée de bile et d’un dégoût pour des êtres qui n’avaient pour unique crime d’être nés au mauvais endroit.
Oppresseurs et opprimés devaient vivre en cohabitation sans aucune once de respect mutuel et pourtant, le cri de leur naissance était probablement le même.
Il s’était autoproclamé médecin et s’était donné pour mission d’éradiquer ce mal afin qu’un jour tous se réveillent égaux et libres en droits. En attendant le miracle, ce pays lui donnait la migraine et le remplissait d’un sentiment proche de la haine.
Mais le plus gros de ses soucis était tout autre.
« Vous allez bien ? »
Sa voix aigüe le sortit de sa torpeur et le fit lever lentement la tête. Il ne l’avait pas vu ni entendu arriver jusqu’à lui.
Vêtue d’une doublure en soie blanche légèrement transparente qui devait se trouver sous sa robe de soirée, un bas à une jambe encore tenue par un fin fil et une jarretière à l’autre, il ne fallut pas longtemps à William pour comprendre qu’elle venait de se dévêtir pour prendre ce bain tant désiré.
Son idée initiale avait possiblement été d’aller piquer des huiles de bains dans les appartements de Louis pendant que le jeune homme se trouvait encore au salon, mais elle ne s’attendait pas à tomber sur William dans l’escalier dans un état aussi intrigant.
Pour les frères du jeune homme, ce genre d’épisode de vertige était courant quand il en faisait trop, mais pour elle qui venait tout juste d’arriver, c’était voir le loup sans ses crocs.
Le jeune homme se redressa lentement sur lui-même avant de poser son regard pourpre dans le sien, mais un souvenir vint le frapper et les yeux de William se mirent à aller de haut en bas, décortiquant de nouveau le corps de la jeune femme, se mordant la lèvre en tentant de réprimer un sentiment agaçant.
Il avait beau tout faire pour l’ignorer et garder ce sang-froid qu’on lui enviait tant, à sa vue, il en était purement incapable.
Semblant prendre conscience du regard de William, la jeune fille rabattue hâtivement les pans de son peignoir autour de son corps avant de rougir et dire dans un murmure :
« Je suppose que si vous avez la force de me reluquer, vous aurez celle de remonter à vos appartements. »
Elle fit volte-face et remonta deux à deux les escaliers.
Tant pis pour les huiles de bains à la lavande, celles à la rose sauraient suffire pour ce soir.
Elle courut donc à sa chambre où l’attendait son bain et ferma la porte d’un geste sans regarder derrière elle.
Ce fut la latence du cliquetis qui la fit frissonner tandis que, en levant la tête, elle croisa ses yeux rouges se refléter dans la fenêtre comme ceux d’un prédateur prêt à sauter sur sa proie.
Il ferma à double tour et resta immobile et silencieux.
« Il est inconvenant d’entrer dans les quartiers d’une femme sans chaperon, finit-elle par dire en remontant la manche de son peignoir, tenant ses bras croisés comme pour se rassurer.
– Une question me brûle les lèvres, déclara William dans un murmure.
– Posez-la et prenez le chemin de vos appartements, Sir Liam. »
Shae ne s’était pas tourné pour lui faire face, mais elle pouvait le sentir se rapprocher d’elle.
Bien que feutré, chaque pas qui la rapprochait d’elle faisait craquer le parquet dans un bruit sourd.
Il s’arrêta à quelques centimètres, pas assez près pour la toucher à pleines mains, mais juste assez pour lui tirer un frisson lorsque sa canne vint délicatement toucher sa cheville droite pour remonter jusqu’à la jarretière tentatrice.
« Pourquoi me semble-t-il évident que vous n’avez aucune difficulté à vous faire toucher par d’autres hommes ? Mais dès qu’il s’agit de moi, vous êtes fébrile, Milady ?
– Ressentiriez-vous de la jalousie à l’intention du baron Dublin ? le questionna Shae sans bouger.
– N’était-ce pas là un de vos tours pour nous montrer votre bonne foi ? lui répondit William en continuant son ascension. Il est vrai que le voir vous caresser les cheveux m’a fait l’effet de voir une fleur souillée par la pourriture… Mais il me semble qu’après un bain, vous serez de nouveau aussi fraîche qu’une fleur de lys immaculée.
– Alors, si ce n’est pas le baron qui vous met dans un tel état de rage, finis par dire Shae, quel est donc cet homme qui torture votre esprit ? Serait-ce à cause d’Albert ? »
Un silence se fit pendant quelques instants et la canne, qui avait cessé brutalement son ascension, tomba sèchement au sol.
Shae commença à se tourner, mais avant qu’elle ne puisse dire quoi que ce soit ou s’interposer, elle se sentit poussée brutalement dans sa baignoire remplie d’eau.
Elle remonta la tête sous le choc, prête à hurler de rage, mais les lèvres de William vinrent s’écraser contre les siennes dans un élan de désir.
Elle l’avait mise hors de lui et il avait perdu tout contrôle.
Les sentiments enfouis en lui, dont il ignorait encore la cause, semblaient se déchainer férocement et lui donner envie de la posséder entièrement.
Le jeune homme ne parvenait pas à décoller ses lèvres des siennes, sa langue se frayant un chemin jusqu’à la sienne tandis que les mains de la jeune fille tiraient sur sa chemise comme prise d’hésitation entre le laisser-aller et la colère qui l’envahissait.
Il finit par lui donner quelques secondes de répit, la regardant reprendre son souffle tandis que ses vêtements venaient coller ses formes et ne servaient strictement plus à rien.
William l’admirait comme s’il s’agissait d’un Degas, silencieux et plein d’admiration. Le silence, malicieux, ramena aux pensées de William les mots tantôt prononcés par la jeune fille et il ne put s’empêcher de venir nicher sa tête dans sa nuque afin d’y poser de tendres baisers.
Il s’était retenu depuis tellement longtemps, le désir le consumait intensément et le voilà, face à elle, prêt à exploser.
Shae murmura son prénom et ses mains venaient caresser son corps de gestes étrangement doux pendant qu’il continuait à la couvrir de baisers.
« William, je vous en prie.
– Votre bouche demande l’asile, mais votre corps me réclame, qui dois-je écouter, Milady ?
– Votre raison, Sir…
– Par votre faute, je n’en ai plus. »
La jeune fille poussa un râle de plaisir quand les dents de William vinrent s’enfoncer dans la chair de son cou comme pour la punir de le mettre dans un tel état.
La main de William vint s’abattre sur sa bouche avant qu’il ne vienne lécher l’endroit délicatement et descendre en une pluie de baisers délicats jusqu’à voir sa poitrine, ses tétons rosés pointant de plaisir à travers le tissu.
Le jeune homme vint mordiller délicatement l’un d’eux et appuya sa main davantage pour étouffer son cri de plaisir. Il s’amusait de ses réactions, la regardant du coin de l’œil pendant qu’il alternait entre morsure et baiser sur son corps, la rendant complètement folle.
William finit par diriger sa main encore libre vers la fleur de Shae qui serra instinctivement les cuisses avant de tenter une tentative de repli et se redresser.
Ainsi il y avait donc un endroit qu’aucun homme n’avait touché.
William se redressa pour plonger ses yeux pourpres dans ceux océan de la jeune femme avant de murmurer :
« Que dois-je faire de vous ? »
Le jeune homme détacha sa cravate et fit valdinguer sa chemise trempée au sol, laissant à la vue de la jeune fille un corps bien fait et musclé.
Un professeur de mathématiques avait-il dit ? À la vue de ce corps d’Apollon, il avait omis de préciser qu’il avait également fait des parties d’entrainement intenses qui lui avaient laissé de belles cicatrices, dont une bien visible, sur son flanc gauche.
Le traître, pensa-t-elle, qui oserait résister à pareille tentation.
William l’observait silencieusement avant de se pencher de nouveau au-dessus d’elle et chuchoter :
« Dites-le.
– Dire quoi ? dit crédulement Shae tout en se recroquevillant dans une baignoire bien trop petite pour eux deux.
– Que vous me désirez, que vous voulez céder à la tentation… Ne la réprimez pas. »
Shae se mordit la lèvre inférieure, mais le silence resta roi.
William la dévorait des yeux et ses doigts se mirent à caresser chaque parcelle du corps de la jeune fille, se délectant de chacune de ses réactions.
Le jeune homme se rapprocha encore, venant pincer de ses doigts un de ses tétons et dire :
« Dites-le. »
Shae serra les dents jusqu’à ce qu’un filet de sang y perle, coulant le long de ses lèvres.
Elle restait muette, mais au fond l’était-elle tant que cela ? Repoussant les limites jusqu’où pourrait-il aller ce soir ?
William vint embrasser ses lèvres, un baiser mélangeant sang et plaisir.
Ses mains continuant de chercher ses points faibles tandis qu’elle semblait céder petit à petit sous ses avances.
Il finit par se redresser net avant de la soulever de la baignoire, la gardant entre ses bras, il marcha d’un pas décidé jusqu’à son lit où il la jeta avant de se mettre au-dessus d’elle et la regarder silencieusement.
Ses mains passèrent sur le tissu humide.
« Dites-le.
– Je déborde déjà de désir, ne le voyez-vous donc pas ? murmura Shae en rougissant pendant qu’elle remontait délicatement ses jambes afin de montrer à William le liquide qui en coulait.
– Si, mais vous entendre avouer votre défaite et vous voir céder ouvertement me sied davantage, répondit William en commençant à descendre la cuisse de la jeune fille afin d’en embrasser l’intérieur.
– Tout cela n’est-il donc qu’un jeu pour vous ? »
Il se figea net avant de regarder la jeune fille. Y avait-il une bonne réponse à cela ?
Le silence qui suivit sembla apporter confusion et douleur à la jeune fille qui tira férocement les draps sur son corps et fixa William les yeux embués en tentant de garder un semblant de dignité :
« Est-ce un jeu ? Suis-je un trophée à accrocher sur votre tableau de chasse, Sir Liam ?
– Vous est-il donc difficile de mettre des mots sur les choses, déclara William en tirant sur le drap, mais Shae semblait le tenir comme une lionne.
– Je vous retourne la question, dit sèchement Shae en le regardant droit dans les yeux, si vous me désirez tant… Dites-le. Suppliez-moi d’être vôtre. »
La supplier ?
Oublierait-elle à qui elle s’adresse ? Il n’était pas du genre à supplier encore moins pour quelque chose que jusqu’ici il n’avait jamais considéré comme nécessaire, un besoin primaire que les hommes aiment à assouvir pour jouir d’un énième plaisir.
Et pourtant, la frustration de ne pas aller au bout le gagnait petit à petit. Il n’avait qu’une envie arracher ce drap qui le séparait de l’objet de sa convoitise et la dévorer tout entière.
« Vous me rendez dingue, vous me donnez envie de vous tuer ici même.
– Alors, allez-y, mon cou n’est-il pas à votre merci, le défia Shae en s’enfonçant un peu plus dans le lit.
– Cessez de me défier, cessez d’être impertinente, cessez d’être aussi… désirable ! »
Sous l’effet de la colère, William tira le drap avant de se jeter sur elle et l’embrasser de nouveau.
D’un geste illustrant la frustration qui l’animait, il déchira les vêtements de la jeune fille avant de les jeter vulgairement sur le sol.
Le jeune homme vint embrasser l’intérieur des cuisses de la jeune fille, mettant ses mains en barrage afin de l’empêcher de les refermer pendant qu’il se rapprochait dangereusement de la fleur de lys et vint y boire le nectar à la source.
Shae mit sa main sur sa bouche afin d’étouffer ses cris de plaisirs pendant que William s’abreuvait d’elle comme un être assoiffé. Il lui jetait parfois un regard afin de se satisfaire de son visage déformé par le désir éclairé par les rayons lunaires.
Il finit par remonter afin de venir l’embrasser et relever encore un peu ses jambes et chuchoter :
« Je m’arrêterais si vous me le demandez.
– Mais… Je n’ai pas envie que vous vous arrêtiez Sir Liam, avoua Shae en venant caresser son torse.
– Enfin je vois la vraie Shae, dit William en souriant.
– S’il vous plaît, soyez doux… »
Le regard William se plongea dans celui de Shae tandis qu’il vint saisir ses mains et rapprocha sa verge dure de l’entrée de son intimité. La jeune fille sentant la virilité du jeune homme rougit avant de venir le prendre dans ses bras et l’embrasser comme unique acte d’autorisation.
William vint caresser ses cheveux délicatement avant de sourire et rentrer lentement en elle, l’embrassant pour étouffer le cri qu’elle poussa sous le mélange de douleur et de plaisir qui s’emparait d’elle.
Le jeune homme s’arrêta quelques instants, le temps qu’elle s’acclimate à la douleur ainsi qu’à la taille de son engin en elle. Il vint caresser sa chevelure tout en l’embrassant avant qu’elle ne lui susurre :
« Tout… va bien, continuez, je vous en prie… »
William se lança de petits va et viens en elle.
Il ne parvenait pas à détourner son regard de la vierge qui ne l’était plus tant que cela et accéléra ses mouvements en étouffant ses gémissements de plaisir par de tendres baisers.
Shae se lova contre William tandis qu’il se laissait envahir par une montée d’adrénaline.
« Je vous promets que j’apprendrais à être une gentille fille…
– Était-ce donc la clef pour votre docilité ? demanda William entre deux coups de reins.
– Je crois… »
William esquissa un sourire pendant qu’il retint un râle de plaisir en continuant de se laisser aller à la passion.
Pouvait-elle voir les émotions et les désirs à l’intérieur de son cœur ? Savait-elle qu’elle venait d’apprivoiser le loup qui s’apprêtait à la dévorer par ses actes ? Non, elle était bien trop pure pour cela, bien trop insouciante, et au fond c’est ce qui avait attiré William chez elle.
Au fond de lui, le jeune homme savait que son impulsivité de cette nuit pourrait lui coûter énormément, il n’y avait pas de place pour la faiblesse sur le chemin qu’il empruntait. Il n’y avait qu’amertume et désillusion. Était-ce le destin qu’il lui promettait ? Un monde où elle n’aurait jamais rien de plus que du plaisir charnel jusqu’à ce qu’elle s’en lasse ?
Shae, quant à elle, se questionnait.
Pourrait-elle se pardonner sa faiblesse nocturne et demain sera-t-elle encore capable de le regarder et d’affronter à ses côtés le monde impur qui les attend ? Ou alors s’étaient-ils condamnés à vivre une tragédie shakespearienne où, dès lors que les douze coups de minuit sonneraient, elle se recouvrirait de ayons et le perdrait à tout jamais ?
Dans un dernier coup de reins et un râle de plaisir, William se retira brutalement pour se saisir de sa chemise et jouir dedans en regardant Shae qui le visage déformait par le plaisir, avait recroquevillé ses jambes afin de jouir à son tour.
Le jeune homme se laissa ensuite tomber à ses côtés et vint l’embrasser chaleureusement en la laissant se blottir contre son torse. Aucun d’eux ne parla, aucun d’eux ne semblait en avoir la nécessité, demain le conte de fées laissera place à la réalité et ce qui venait de se passer ne sera qu’un souvenir qui partirait dans l’eau des égouts en même temps que les traces de leur crime passionnel.
Mais en attendant que le chant de l’alouette les ramène à cet instant fatidique, William caressa les cheveux argentés de la jeune fille jusqu’à ce qu’elle se laisse kidnapper par Morphée sous son regard pourpre.
Dans un énième murmure, surement contrôlé par le sommeil, Shae chuchota :
« Ne t’en va pas, Liam… »
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TUDUUMMM
Quelle auteure sadique que je suis de vous laisser sur une telle fin !
Ainsi William a fini par céder à la tentation et à prendre la fleur de Shae ~
Que cela signifie pour nos deux amis d’après vous ?
Qu’est – ce que l’on peut s’attendre maintenant que les mots sont lâchés?
Je vous dis à la semaine prochaine pour la suite de leur aventure qui , croyez le , ne sont pas de tout repos !
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